lundi 29 octobre 2012

Dimanche 4 novembre, Judas

Pour ce 4 novembre, notre thème de débat sera Judas, un personnage au rôle comme au traitement curieux dans les Évangiles.

Tant que le temps nous le permet encore, nous vous proposons pour l'après-midi une balade du parc Montsouris au boulevard Arago, en passant par la Butte aux Cailles et l'ancien lit de la Bièvre. Ce qui n'a rien à voir avec Judas mais devrait faire un parcours sympathique.
Il y a de fortes chances que nous nous réfugions dans les musées les mois suivants donc profitez-en et venez prendre l'air avec nous une dernière fois avant les frimas !



D'un point de vue pratique :
  • 15h : départ de la balade, RER B Cité Universitaire
  • 18h30 : culte du soir, avec Louis, au temple.
  • 20h : dîner-débat, avec Louis également.

À dimanche !

mercredi 24 octobre 2012

L'Armée du Salut à l'Eurovision !?

Eh oui ! La branche suisse de cette œuvre et église protestante a fait un pari : représenter la Suisse lors du prochain concours de l'Eurovision avec un morceau qui s'appelle You & Me.

Voici le clip :

Pour celles et ceux qui voudraient chanter les paroles, voter pour leur chanson (explications en français ici), ou en savoir plus sur ce groupe de jeunes de 22 à 94 ans, rendez-vous sur leur site !

dimanche 14 octobre 2012

Ouvrages de Paul Ricœur accessibles à tous, y compris les non-philosophes

Suite à notre dîner-débat, voici donc les références des ouvrages accessibles de Paul Ricœur que j'avais évoqués, avec leur quatrième de couverture :
D'où vient le mal ? D'où vient que nous fassions le mal ? Chez Paul Ricoeur, méditer le mal, c'est dire une faille. Car la liberté de l'homme est sommée d'exister devant le mal. Ce petit texte compte dans l'immense oeuvre de ce philosophe qui ne se dit pas théologien, mais dont la pensée fait volontiers quelques cousinages avec certains aspects du protestantisme. Un homme qui a pensé la vulnérabilité au mal moral avec une profondeur et une délicatesse exemplaires.
Dans cette très belle méditation, un philosophe se débat avec l'espérance de survivre, tout en se trouvant dans l'impossibilité intellectuelle et spirituelle d'acquiescer à toute vision naïve d'un autre monde qui serait le monde en double, ou la copie, de ce monde-ci. Il faut faire le deuil de toute image, de toute représentation. C'est en 1996 que Paul Ricoeur, âgé de 83 ans, pose la question: "Que puis-je dire de ma mort?" Comment "faire le deuil d'un vouloir-exister après la mort" ? Cette longue réflexion sur le mourir, sur le moribond et son rapport à la mort, également sur l'après-vie (la résurrection), passe par deux médiations: des textes de survivants des camps (Semprun, Levi) et une confrontation avec un livre du grand exégète Xavier Léon-Dufour sur la résurrection. La seconde partie du livre est faire de textes écrits en 2004 et 2005, que le philosophe a lui-même appelés "fragments " (sur le "temps de l'œuvre" et le "temps de la vie", sur le hasard d'être né chrétien, sur l'imputation d'être un philosophe chrétien, sur la controverse, sur Derrida, sur le Notre Père...). Textes courts, rédigés parfois d'une main tremblante, alors qu'il est déjà très fatigué. Le dernier, de Pâques 2005, a été écrit un mois avant sa mort.
Et j'ai ajouté un petit livre de poche, que j'avais oublié d'évoquer :
  • Amour et Justice, éditions Points, collection Essais n°609 (ISBN 978-2757811245)
La cause est en général entendue : c'est "amour ou justice", mais non pas "amour et justice". Dans le langage courant, et même à un niveau de réflexion plus élevé, a fortiori quand les deux concepts sont présentés en conflit, il n'y a pas, il ne peut pas y avoir de ponts entre la pratique individuelle de l'amour du prochain et la pratique collective de la justice qui établit l'égalité et l'équité. Qu'on favorise l'une ou l'autre, l'insistance va à la disproportion entre amour et justice. Toute la réflexion de Paul Ricoeur tend à démontrer la proportion, les liens, la dialectique très profonde, la tension vivante et féconde entre amour et justice qui se fait jour au moment de l'action, que l'un et l'autre revendiquent. Tous deux sont pris clans une économie du don qui déborde de toute part l'éthique dont ils se veulent les figures et dont ils se sentent responsables. Une logique de la surabondance vient toujours mettre au défi, sans jamais la rendre moins nécessaire, une logique de l'équivalence. Publiée d'abord en Allemagne, en édition bilingue, cette réflexion est inédite en français. Elle est complétée par deux articles du Fonds Ricoeur sur des thèmes proches.
Florence

lundi 1 octobre 2012

Dimanche 7 octobre, à la découverte de la pensée de Paul Ricœur

Bonjour à tous,

Pour ce premier dimanche de la saison « 2012-2013 » nous vous proposons un dîner-débat autour de la pensée de Paul Ricœur.

Philosophe protestant, Paul Ricœur a longtemps enseigné à l'Institut de théologie et y a d'ailleurs légué sa bibliothèque.
Vous avez peut-être déjà entendu son nom au détour d'une conversation au temple ou ailleurs : il surgit étonnamment souvent, et l'envie toute naturelle d'en savoir plus a d'ailleurs conduit certains d'entre vous à demander d'aborder le sujet !

Pour la balade de l'après-midi, nous irons découvrir le nord du bois de Boulogne et l'ouest parisien, parcours et haltes dépendant du temps qu'il fera.

Pour les informations pratiques :

  • 14h30 : Rendez-vous au temple pour le début de la balade (n'hésitez pas à nous rejoindre en milieu de parcours !)
  • 18h30 : Culte du soir
  • 19h30 : Apéritif puis dîner-débat, certainement avec Florence (le site web de l'Étoile semble ne pas être d'accord avec moi néanmoins)


Un peu de coordination culinaire :
Je peux pour ma part me proposer pour une entrée. Certains d'entre vous se sentiraient-ils motivés pour couvrir plat ou dessert ?

Pour toute question, vous pouvez nous joindre par mail ou par téléphone.

En espérant que vous passez tous une bonne rentrée,

Amicalement,

Thomas

Photos : Bibliothèque du Congrès (domaine public).